En 2020, les façons de (nous) habiter se sont posées de manière particulièrement intime à chacun.e d’entre nous...
En 2020, les façons de (nous) habiter se sont posées de manière particulièrement intime à chacun.e d’entre nous : confiné.e.s entre les murs de ce qui nous sert d’abri – ce dernier a pris une place de premier plan dans le déroulement de nos vies, parfois pour le meilleur et pour le pire.
Tenter de fusionner les mots « habiter » et « abri » afin d’explorer – aux côtés de divers collectifs – ce que cette intrication pouvait faire surgir...
« S’HABrITER » est alors devenue la focale de lecture de plusieurs formes d’aliénation (psychiques, physiques, sociales, économiques, écologiques, sexuelles, etc.) et la tonalité d’une réflexion sur nos (mi)lieux de vie : Ces milieux sont-ils passifs (espaces à investir) ou actifs (lieux d’instauration) ?
Prennent-il soin de nous ? Et nous, de quels espaces prenons-nous soin ? Comment rendre compte de ces milieux ? Comment les cartographier de façon ajustée ? Comment visibiliser la vie qui grouille sous des tracés ? Comment faire advenir des lieux plus hospitaliers des aliénations qui nous traversent ? Qu’est-ce que l’hospitalité,
d’ailleurs ?
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RéalisationAurélie Ehx
Prise de son : toustes les participant.es, depuis leur espace de confinement, au moyen d'un enregistreur, de leur
smartphone ou de leur radiocassette.