Monologue à deux voix, musique à l'envers (1979).
Il y a la ville où il va aller errer, déambuler... Il y a les palmiers, qui ne sont pas des arbres, mais des herbes géantes...
Il y a moi et Il y a lui... Il y a le végétal, l'animal, l'animal humain... nous ne sommes jamais seuls... Nous sommes une métropole surpeuplée... quelle drôle de nécropole...
Il y a moi, sous un parasol, assis en terrasse feuilletant le livre Le fil noir, que son auteur m'avait offert le matin-même devant chez lui. Et à la page 24 ouverte par hasard, j'y lis...
Un mini-opéra déambulatoire s'effondre dans son ouverture. Tentative ratée de fusionnement du plus grand nombre possible de genres musicaux réécrits à l'envers et croisés entre eux. De la techno à la musique classique en passant par le jazz, la musique contemporaine et la chanson rive gauche. Le tout dans un "style presque médiocre" qui est celui du petit maître (Lizène, Liège, 1946) de l'art du quasi-nul comme art d'attitude (1965) en musique depuis 1970 (musique non-séductive, 1970).
-
RéalisationJacques Lizène
Chanteuse : Marlène Dorcena
Contrebassiste : André Klenes
Piano, accordéon, synthé : Jacques Swyngedouw
Conseiller artistique, prise de son, montage et mixage : Marc-Henri Cykiert