îles sonores : petites entités émergentes à partir de son moi profond, de son corps, du réel extérieur et de ses mythologies personnelles
Des kets bruxellois donnent le ton: Bruxelles une fois fut une île. Et nos reporters de les prendre au pied de la lettre et d'emmener avec eux une troupe trublionne faire le tour du tour de la question. Fantasmes d'insulaires urbains qui rêvent d'enfin déterrer la Senne, quitter la ville et gagner le large ?
Le module expérimental de l'atelier de création sonore radiophonique a animé en 2003 une série de rencontres et un stage qui ont débouché sur la réalisation d'îles sonores: petites entités émergentes à partir d'un travail d'écoute de son moi profond, de son corps, du réel extérieur et d'un travail d'interprétation/transformation de ses mythologies personnelles et de leur support verbal, musical ou bruitiste.
Par la suite, deux unités de réalisation se sont formées, chacune puisant ce qui lui paraissait essentiel dans les îles (devenant par cette opération îles flottantes) pour élaborer ce qui a été appelé archipel.
Le nom de code du processus était le phonème tourn.
Ces pièces sonores sont à percevoir non comme des oeuvres abouties, mais comme des essais dans la recherche d'une écriture radiophonique appropriée aux potentialités merveilleuses de l'écoute et de son intelligence systématiquement étouffées par l'empirisme dominant, les langages convenus et les bruits de la violence et des guerres.
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RéalisationSavina Segrais Sebastian Dicenaire Etienne Noiseau
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MixageIrvic D’Olivier
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ScénarioMarcel Xhaufflaire
Ce premier archipel a été monté par Sébastian Dicenaire, Savina Lejuge et Etienne Noiseau.
A partir des 15 îles sonores, composées par Miriane Rouillard, Nathalie Kamoun, Etienne Noiseau, Tamara Joukovsky, Sébastian Dicenaire, Anthony Carcone, Savina Lejuge, Carmelo Iannuzzo, ...
Concept et animation : Dimitri Coppe, Irvic D'Olivier, Marcel Xhaufflaire.