Une invitation à une heure d'écoute contemplative de moments et de lieux que nous considérons communément « sans qualité. »
Ce programme a été conçu comme une exposition de tableaux sonores des périphéries de la ville de Bruxelles.
Ces « périphéries » sont des espaces de transition, de passage, de transformation, des zones où l'homme tantôt détruit la nature, tantôt lui permet de se réapproprier des ouvrages qu'il y a laissés à l'abandon. C'est là que le citadin relègue ce qui est trop encombrant, trop sale, trop bruyant pour demeurer au coeur de la cité mais qui doit cependant lui rester proche. Qu'il s'agisse de grands complexes commerciaux ou de déchetteries, de zones industrielles ou de loisirs, d'axes de communications ou de cités dortoirs, ces zones peu séduisantes sont néanmoins nécessaires à la vie urbaine.
Ces paysages (dés)humanisés tout autant que (dé)naturés dans lesquels les rapports de force entre l'homme et la nature sont tantôt symbiotiques, tantôt parasitaires, mais où l'un(e) et l'autre entretiennent des échanges qui bien que parfois discrets restent étroits.
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RéalisationGregor Beck
Merci à la STIB, à Marbru, à la capitainerie du Port de Bruxelles, à Bruxelles Energie, à Bruxelles Propreté, à Audi Bruxelles, au Westland Shopping, aux Abattoirs d'Anderlecht, à Yeti Ski et Snowboard, au Royal Etrier, aux gardes forestier du coin du Balais, ainsi qu'à Peter Lanoo.
Remerciements particuliers à Stéphanie Perrin, Martine Coulon, Astrid Guldentops, Anicée Hénin, Laurent Ladatte, Daniel Van Latem, Jan Van Assche, ainsi qu'à Natalia, Toto et à tous les ouvriers de Audi Bruxelles et des dépôts et ateliers de la Stib de Haren et Delta.