Roman sonore de la ville
Arpenter la ville à l'écoute de paroles errantes : monologues égarés en bordure, maelström envoûtant des foules, bribes de conversations, chants secrets ou voix synthétiques, toutes ces traces vocales appartiennent au paysage sonore de la ville.
Dans la ville, le son est fait de murmures, de rumeurs, de voix lointaines ou intimes, de mélodies ou de fracas. Il nous touche ou nous agresse. Partir du principe du field recording et enregistrer en binaural des sons bruts de la ville et ses habitant.es. Ici les paroles errantes ce sont des mots d’amour, des mots irritants, des mots criés, des mots susurrés... Ils deviennent le roman sonore de la ville écrit par ces passant.e.s.
Une création réalisée à l'occasion d'un atelier à "Bruxelles nous appartient", proposé par Monica Fantini porteuse du projet "écouter le monde", et Christophe Rault. Les participant.e.s ont arpenté leur ville, capté des sons, monté, coupé, mixé. Ils ont raconté une autre histoire de Bruxelles. De la prise de son au montage. L’atelier démarre par une réflexion sur l’errance, et sur ces voix qui habitent l’espace public, bribes de conversation, revendications, chants, monologues, voix synthétiques d’annonce dans les gares. Avec une certitude : ce maelstrom sonore pourrait livrer des informations sur la ville, sur ses habitants et sur l’errance qui existe dans toute métropole.
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RéalisationPetro (Laure) Gatelier
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MixageFlavien Gillié
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MontagePetro (Laure) Gatelier
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Prise de sonPetro (Laure) Gatelier
Monica Fantini et Bruxelles nous appartient
Avec le soutien de RFI